vendredi 10 juillet 2009

Toutes les idées sont tissées sur le canevas de la nuit.

Nuit noire. Sommeil qui fuit. Idées qui tournent, s'entrechoquent, partent en vrille pour mieux revenir. Petite idée qui soudain gonfle, grandit, grossit, enfle, se dilate, se distend et puis éclate en un feu d'artifice de mots qui retombent sur l'oreiller. L'un prend la relève et à son tour devient une idée géniale qui, dans le froid de la nuit, succombe de n'avoir pas été noté. Pauvres mots laissés à l'abandon dans les limbes du succès et de la reconnaissance. Un jour peut-être... mais ce jour est toujours à venir, toujours à construire car rien n'est jamais satisfaisant, jamais assez abouti pour être partagé.

Médaille d'or du papier froissé lancé dans la corbeille, me voilà devenue championne toute catégorie de l'utilisation de la touche Suppr. Sans regrets, les mots qui font mal, les mots qui rappellent de mauvais souvenirs, les mots du mensonge, les mots qui jugent sont voués à une mort certaine, écrasés dans la corbeille. Exécution volontaire de ce qui a été mais n'est plus désormais.

Journée écriture en ce vendredi. Un chien chinois erre entre un salon et une cuisine et il serait temps de lui donner un avenir définitif :)

Belle journée d'été grise et froide. Peut-être que je devrais mettre des gants de laine pour taper sur le clavier car j'ai les doigts gelés.

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