vendredi 31 juillet 2015

Laurette et les p'tits bonheurs de la vie - Christy Saubesty



Livre
240 Pages
Collection Piment
Belgique Loisirs



L'auteur : Christy Saubesty est née à St George de Didonne, (Charente-Maritime - FR) le 05.01.1977. C'est une "auteure de romance" et écrits dans différents genres : bit-lit, paranormal, contemporain, urban fantasy, historique et érotique.


Quatrième de couverture :

Laurette est pleine de vie, rigolote et un brin excentrique. Pour elle, passer de conseillère en cosmétiques à pharmacienne, c'est du tout cuit. On cherche une nounou ? Elle est partante aussi. Mais qui dit nounou, dit petits diablotins, et Laurette est loin d'imaginer que les enfants ne seront pas les seuls à lui mettre les nerfs en pelote. Car si Simon est certes un papa célibataire un peu dépassé, il incarne surtout exactement son idéal masculin.
Seul hic : Laurette n'est pas tout à fait standard, dans son genre.


Ce livre est une petite histoire assez banale. Une fille enrobée fantasme sur son idéal masculin. Par chance, l'homme est divorcé et a une progéniture assez turbulente qui nécessite une nounou. Elle quitte donc son poste dans la pharmacie de sa mère pour ce poste "à haut risque". les enfants, véritables terreurs deviennent agneaux en moins de temps qu'il ne faut pour l'écrire et le monsieur en manque de libido se rue sur les rondeurs de l'héroïne ce qui le change de son ex mannequin. On se doute dès les premières lignes de ce qui va se passer. Ce qui paraît peu crédible c'est la durée. On aurait pu appeler le livre "Coups de foudre sur les bourrelets". Ceci dit, ça se lit vite. Idéal pour la plage mais à laisser sur son lieu de vacances.

jeudi 30 juillet 2015

Chercher la paille, ne pas voir la poutre



Dans la vie, on rencontre toutes sortes de gens. Des grands, des petits, des minces, des gros, des sans cheveux et ceux dont la toison ferait pâlir Marie-Madeleine. Pour ceux qui ne le savent pas, Marie-Madeleine tout comme Marie de Béthanie, Marie de Magdala et Marie l'Egyptienne sont toutes les quatre parées d'une chevelure opulente et magnifique qui attire les regards et provoque les fantasmes.

On croise aussi des gens intelligents, doués, ouverts, gentils... et je vous fais grâce des centaines de qualités qui peuvent parer les individus. Mais on se heurte aussi parfois à des personnes beaucoup moins gâtées par la nature. Elles sont mesquines, menteuses, vaniteuses, envahissantes... et là aussi leurs traits de caractère disgracieux sont légions. J'espère seulement qu'il n'existe pas un seul humain doté de tous les défauts de la terre.

Donc, l'existence est faite de rencontres, d'amours, d'amitiés, de querelles, de séparations, de réconciliations et tout à la fin, de la mort qui pour certains serait la seule chose juste puisque tout le monde y passe. Raccourci sans grand intérêt il est vrai car il y a tant de façon de mourir et tout le monde n'a pas la chance de terminer sa course pendant son sommeil dans son lit à un âge avancé.

Ma vie est pareille à celle de tous les autres. J'ai vu défiler des milliers et des milliers de gens. Certains ne sont restés qu'un bref instant, d'autres un peu plus longtemps mais rares sont ceux qui ont fait un long temps. Je ne suis pas douée pour les relations humaines. Elles prennent trop d'énergie, demandent trop d'attention, brident la raison, envahissent l'espace privé, restreignent le champ des possibles, font mentir. Bref m'apportent plus d'inconvénients que de bénéfices.

Par un incroyable concours de circonstances, un coup de baguette magique du destin, j'ai croisé la route du seul individu qui m'ait comprise et m'accepte telle que je suis. Il ne me dirige pas mais me conseille, me laisse faire des erreurs et répare les lambeaux de mon cœur lorsqu'il a été déchiqueté. Il est l'ami, le confident, l'amour chanté dans les chansons. Il est lui, seul et unique, gardien et protecteur.



Contrairement au Petit Prince, il ne m'a pas mise sous globe bien qu'il aimerait le faire. Il a juste approché un paravent pour ne pas que je m'enrhume au cas où un grand vent contraire se serait levé. Hélas, la bise est passée avec une telle violence qu'il n'a pu que la regarder emporter un peu de moi. Pierre par pierre, il m'a aidée à rebâtir ma vie tout en croisant les doigts que plus jamais elle ne revienne.

Les ans ont passés. La mousson est de nouveau à notre porte. Nous sommes heureusement deux pour lutter car, nous l'avons appris, il ne faut jamais compter sur les autres. Qui sont ces soi-disant "amis" qui se font payer pour rendre service ? qui s'inventent des vies pour excuser leur absence ? qui se plaignent de votre manque d'attention alors qu'ils ne sont qu'indifférence ?

Comme j'exècre ceux qui se sentant morveux tentent de remettre leurs fautes sur les autres. Par un sous-entendu peu subtil, je me suis vue reprocher quelque chose qui n'existait que dans des rêves. Et puis, poser une question c'est déjà connaître la réponse, non ?. Il n'y a pas de place dans ma vie pour les menteurs, les faiseurs de vagues, les donneurs de conseils ou de leçons...

Chez moi, ce n'est pas une grange mais une scierie. Il n'y a pas de paille à trouver. Seulement des poutres. Circulez, il n'y a rien à voir. Il n'y a plus rien à voir.

mercredi 29 juillet 2015

Jouer avec les lettres, jouer avec les mots, jouer sur les mots



Jouer avec les mots, c'est jouer avec les sons, les lettres, la langue pour créer de nouveaux mots, de nouveaux sens. On pense souvent à tort que les mots sont figés dans leur sens, dans leur orthographe alors que la langue offre une liberté étonnante pour le plus grand plaisir de celui qui s'y livre.

Jouer sur les mots, c'est jouer sur leur sens.

Les jeux de lettres sont en quelque sorte des jeux orthographiques. Il s'agit de retrouver un mot, une phrase déterminé à l'avance, soit de proposer un mot ou une phrase répondant à des critères bien précis. La rigueur est récompensée, pas l'inventivité. Le résultat doit être conforme ; pas original. Et, s'il est à la fois conforme et original, c'est encore mieux.

Les jeux de langue ne nécessitent souvent que peu ou pas de matériel : un papier, un crayon, un dictionnaire... parfois des magazines, une paire de ciseaux, de la colle. Rien qui ne soit trop cher ni impossible à réunir.

Des jeux de lettres, de mots, de sons, il y en a une infinité dont les plus connus sont les charades, les rébus, les mots croisés, les mots fléchés, les mots cachés... qui ont tous leurs revues spécialisées.

Jouer avec la langue, c’est une activité sérieuse. C'est s'accaparer de son langage pour l'enrichir, le rendre autre. Depuis fort longtemps, l'homme a joué avec les mots. Les poètes, les écrivains l'ont fait aussi ; Victor Hugo, Alphonse Allais, Raymond Queneau, Robert Desnos, Georges Perec.

Le jeu est un apprentissage et il n'est jamais trop tard pour s'y mettre. Il ne peut que nous rendre plus ouvert sur notre langage, notre orthographe. Nous avons tous en nous des trésors de créativité qui ne demandent qu'à éclore. Le jeux est un excellent vecteur pour le faire.

Bon amusement.

Retrouvé par hasard sur le Net - Vestige de mon site "la langue de chez nous"

mardi 28 juillet 2015

Mystique

Mystique

S'il y avait eu des vitraux, elle serait déjà entrée. Elle n'aimait que les églises anciennes et celle-ci n'avait rien pour lui plaire. Elle se méfiait des édifices modernes et avait de bonnes raisons pour éviter les découvertes qui n'amènent que des histoires qui n'aboutissent pas.
Même si ce bâtiment ne l'attirait pas, elle se sentait pourtant irrésistiblement poussée à appuyer sur la poignée en émail.
Y aller quand même.
Renier ses valeurs.
Prendre des libertés avec sa raison.
Taire son désir sur l'autel de son esprit borné.
Pauvre cloche écartelée entre se conscience et son passé.
Elle poussa la porte et reçut telle une offrande la fraîcheur de la nef. Cette fois, au moins, elle n'aurait pas fait tout ce chemin en vain.
Un silhouette, à la première rangée, courbée sur le banc en signe de soumission, se déplia lentement en entendant le grincement des charnières.Il était là.
Avançant pas après pas, elle se rapprochait de son futur. Il ne lui restait plus que quelques mètres à parcourir.
Alors qu'il lui tournait toujours le dos, il amorça un lent mouvement de rotation. Avant qu'elle ne puisse apercevoir son visage, elle s'enfuit et les bruits des battements de sa cœur couvrirent le son de sa course.
Éblouie par le soleil, elle pensa que Dieu pourrait encore attendre un peu sa conversion.

lundi 27 juillet 2015

Nancy, la belle Lorraine


En passant par la Lorraine avec notre auto... Nous voilà donc à Nancy, une ville de + 107.000 habitants située au bord de la Meurthe à quelques kilomètres en amont de son point de confluence avec la Moselle et à 281 kilomètres à l'est de Paris et 116 kilomètres à l'ouest de Strasbourg. C'est aussi la préfecture du département de Meurthe-et-Moselle (54).


Nancy est célèbre dans le monde entier pour son ensemble architectural inscrit , depuis 1983, au patrimoine mondial de l‘Humanité par l’UNESCO  : la place Stanislas, la place de la Carrière et la place d’Alliance. La place Stanislas est considérée comme une des plus belles places du monde. Elle a été entièrement rénovée en 2005, embellie et mise en piétonnier. Au sol, on a reproduit au plus près le pavage d’origine, clair avec des diagonales noires qui structurent l’espace ; les grilles ont été redorées, les bâtiments et tous leurs éléments décoratifs ont été finement restaurés pour exalter toute l’harmonie de ce joyau architectural du 18ème siècle.


Maison exceptionnelle


La cathédrale Notre-Dame-de-l’Annonciation et Saint-Sigisbert de Nancy est une cathédrale catholique romaine située place Monseigneur-Ruch à Nancy, au sein du département de Meurthe-et-Moselle, en région Lorraine. Elle est également primatiale et basilique mineure. La cathédrale fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques depuis le 9 août 19061.





La Basilique Saint-Epvre de Nancy est une basilique de style néogothique construite au xixe siècle en pierre d'Euville, située place Saint-Epvre dans la Vieille-Ville. La basilique est dédiée à Saint Epvre, évêque de Toul.

 
 
 
 

La basilique est construite dans le style gothique à lancette. La flèche pointe à 87 mètres pour un édifice d'une centaine de mètres de long et une nef à 24 mètres du sol. Le projet reçut d'ailleurs les louanges de Viollet-le-Duc.

L'escalier monumental est un don de l'Empereur François-Joseph Ier d'Autriche, héritier des maisons d'Autriche et de Lorraine ainsi que les vitraux le représentant avec son épouse (figurés sous les traits de saint-François et de sainte-Élisabeth). Napoléon III et l'Impératrice Eugénie offrirent également des vitraux (Saint-Louis et sainte-Eugénie).

74 verrières illuminent la basilique ainsi que trois rosaces. La nef est décorée de peintures et de mosaïques et l'ensemble est meublé de mobilier viennois.

 

Les grandes orgues néo-gothiques (tribune) furent construites par le facteur Joseph Merklin (société « Merklin-Schütze ») et inaugurées par Anton Bruckner. Cet orgue3 fut récompensé par une médaille d'or à l'Exposition Universelle de Paris en 1867 où il a été joué par la plupart des grands organistes parisiens.

L'orgue a été restauré en 1992 par la Manufacture Lorraine de Grandes Orgues Hærpfer, sous couvert des Monuments Historiques. Lors de ces travaux la soufflerie complémentaire (pour pallier les manques de vent) ajoutée dès la fin du xixe siècle, plus précisément entre 1877 et 1893 par Jean Blési a été supprimée, ainsi que les compléments de trois notes aiguës de pédale (pour passer le pédalier de 27 à 30 notes) et un jeu de bourdon 8 (pédale) posés en 1926 par Théodore Jacquot.

L'orgue de tribune de Saint-Epvre est, avec le grand orgue Cavaillé-Coll de la Cathédrale, le Dalstein-Hærpfer de Saint-Sébastien et le Didier de Saint-Nicolas, l'un des grands représentants de la facture d'orgue symphonique à Nancy.


Il faudra revenir car il y a tant à voir...